Queen Blandine
fondatrice parmi d’autres de la fêlure. Être ensemble, essayer, se tromper, recommencer, mettre en synergie le meilleur de nous même, entre femmes, entre minorités de genre, pour se donner mutuellement confiance dans ce qu’on est et dans ce qu’on fait. Pour penser collectivement ce qu’il est urgent de dire pour nous à ce moment là. Se faire un terrain de jeu où les règles sont établies par nous même et non imposées par un ordre androcentrique. Se questionner sans cesse sur les rapports de domination. Utiliser le corps comme laboratoire des possibles.
Carne Cruda
a plusieurs cordes à son arc. Comédienne, elle axe ses recherches sur les questions de pouvoir, de tabous, d’exclusions, de féminismes, d’expériences collectives. Passionnée par les arts et la contre culture, elle trouve dans ses pratiques des affinités avec l’éducation populaire et s’intéresse aux sciences sociales. Après avoir occupé les espaces publics et privés sous diverses formes artistiques afin de restaurer des communs et de la magie, elle habite son corps, l’explore, cultive son âme et continue avec la fêlure dont elle est l’une des fondatrices, de déconstruire, à travers les liens entre l’intime et le politique, ses propres conditionnements.
Sasana
Après avoir soutenu une thèse en sciences politique sur le parti politique MAS et les mouvements indigènes en Bolivie. Elle participe à la fondation de la compagnie la fêlure. La pratique collective de la performance lui ouvre un espace d’expérimentations physiques. Contestation de l’ordre social, subalternité, (in)visibilité, l’exploration du féminisme et de ses enjeux contemporains la conduisent à la découverte de la sororité comme projet politique.
Léa Puissant
plasticienne, performeuse, commissaire, serveuse, maquilleuse. Sa pratique d’écriture et de performance mixe les médias, les registres et les genres. Dans une écriture faite d’analogies, elle incarne tour à tour la femme au travail, la marginalisée, la femme artiste. La fêlure lui permet d’oeuvrer autour du sexe et du travail.
https://www.leapuissant.com/
Ariane Voineau
le mouvement est au coeur de son quotidien. c’est un mode de vie. c’est la route. c’est la rencontre vers l’autre et vers soi. c’est aussi le renouvellement constant. se poser des questions sans avoir toutes les réponses. et c’est bon. depuis le québec, mais avec le coeur en europe encore, la fêlure est un lien fort vers sa sororité. elle lui permet de s’émanciper et de s’affirmer comme performeuse et créatrice.
Ana Servo
artiste pluridisciplinaire autodidacte, Ana Servo travaille le(s) corps, les esthétiques et politiques au travers de performances, dispositifs multimédia et médias tactiques. Elle allie dans son travail les cultures queer, féministes & DIY, les occultures contemporaines, les pratiques » brutes » de l’image en mouvement et du son ainsi que la micro-édition, invocant entre autres la poésie, la technologie, l’altération, les marginalités et toute une variété de court-circuits pouvant faire émerger de nouvelles perceptions, lectures, ou représentations. Elle est membre des collectifs de performance VORTEX et la fêlure, batteuse du groupe doom expérimental La Chasse et traverse de multiples scènes musicales plus ou moins clandestines avec son projet solo Mona Servo ainsi qu’avec le duo SEMLEH. Parallèlement à ses activités de création, elle est également prorammatrice de cinéma et musiques » des marges » pour le Marseille Underground Film & Music Festival et d’autres évènements pour lesquels elle est sollicitée.
https://anaservo.net/
Swan Bitume
NéX à Metz, vit et travaille à Marseille depuis peu. DiplôméX de l’École Supérieure d’Art de Lorraine en 2015, Swan Bitume (aka Swan Higelin) développe essentiellement une pratique de la vidéo et de la performance. Ses créations, souvent live et audiovisuelles, mettent en jeu corps (le sien), texte et son. Iel aborde sa pratique de manière DIY et en mouvement, suivant les idées et les besoins qui se présentent. En tant que personne queer et non-binaire, les questions du langage, des imaginaires et des conséquences de leur usage est actuellement au centre de ses recherches. Ses performances sont à la fois des tentatives de décryptage et des brouillages formels et existentiels. Entre 2013 et 2017, Bitume fonde et anime le collectif Let’s Dyke! qui organise des événements alliant concert, dj sets et performances d’artistes afab, gouines et queers. Parallèlement, iel entame une pratique de programmation vidéo avec le collectif LYO Est (Les Yeux de l’Ouïe). Sa collaboration avec La Fêlure commence en 2018 avec l’organisation des soirées de performances Perfides à Marseille. En 2020 iel intègre La Fêlure en tant qu’artiste-performeuX lors de la reprise de la création HYSTÉRIE et participe aujourd’hui aux différents projets de la collective.
crachat noir qui s’écrase sur la destinée / terrain instable / produit du chaos / darkness & queerness / passions & débordements. Tentatives : se heurter au monde, participer à son meurtre / vomir les reliquats / danser sur les ruines.
Amélie Legrand
Amélie Legrand est une violoncelliste, vocaliste et compositrice. Elle vient de s’établir à Marseille après avoir vécu longtemps à Berlin. On peut l’entendre dans différents contextes, musique contemporaine, noise, musiques tradionnelles turques, perses, auvergnates, rock, improvisation libre.
Elle expérimente en parallèle son approche atypique de la composition, et plus précisément la composition de musiques de films. Son travail tend à explorer l’influence du son sur la perception des images et chercher de nouvelles façons de les relier. Elle intègre des techniques comme l’improvisation dirigée ou des partitions graphiques dans son processus de création.
Amélie fait partie du quatuor à cordes expérimental « Havoc Quartet » basé à Berlin, elle collabore également avec Guillaume Cailleau dans le duo RONCE, elle développe depuis quelques mois son projet solo. Elle a collaboré avec les musiciens et artistes Alan Bishop, Christophe Rodomisto, Adam Goodwin, Gregory Vouillat, Haydar Kutluer, Elsam El Shaary, Hervé Boghossian, Marcello Busato, Adham Hafez, Tatsumi Ryusui, Clara Bausch, Leila Albayaty, Distruktur, Teresa Rieman…
Amélie a composé la musique de nombreux films ( « In the Last Days of the City » de Tamer El Said, « Rudar » de Hanna Slak, « Les pieds sur terre » de Batiste Combret et Bertrand Hagenmüller, « Blütverwandte » de Charlotte Feldmann, « One hundred steps » de B de Burça et B Wagner…) dont certains ont été présentés et récompensés.
https://amelielegrand.jimdofree.com/
Blandine Casen
Artiste vidéo vivant et travaillant à Berlin. Elle conçoit, réalise et monte ses projets, la plupart du temps en collaboration avec les artistes dont elle promeut le travail. Elle pratique la projection live dans des spectacles et/ou performances. Elle crée également des installations vidéos.
Un concept clé de son travail est l’intelligence collective, le pouvoir de la participation et de l’inclusion. Elle organise régulièrement des ateliers participatifs et collabore à la création de vidéos collectives. Elle a une attention particulière pour l’impact social et éducatif de ses projets. Elle travaille avec des personnes d’horizons divers considérées comme des minorités comme les jeunes filles, les réfugié.es, les personnes en situation de handicap physique et/ou mental.
Parmi ses nombreux projets : elle organise des ateliers video avec le Zirkus Zack et Expedition Metropolis, elle tourne Minimantis (2021) : film participatif autour de la pratique du Kung Fu par des jeunes filles (8-15 ans) ; collabore à différents projets au Thikwa Theater (Berlin) ; travaille avec Theresa Zinser à une performance sur la psychose (Von der Schönheit ein Stück weggeschnitten) ; réalise le film Plankton TV (35 mn, 2023) avec Motilli Theater.
https://www.pomc-prod.de/blanchebln/